Maison de Santé Multi-Sites REVOIR Déficience Visuelle Réunion

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Les Professionnels de la MSMS Revoir

1/ Rôle de l’OPHTALMOLOGISTE : la « Basse vision » ou « Déficience visuelle » n’est pas une spécialité ophtalmologique ésotérique.
C’est pourquoi à la MSMS Revoir nous lui préférons le terme de « Vision extrême » qui relève bien de la spécialité de l’ophtalmologiste, formé à cette approche et indissociable d’une équipe rompue à cette approche avec un esprit d’équipe consciente et attentive aux patients.
Ce n’est pas que de la psychologie ou seulement un équipement optique ou de simples exercices orthoptiques qui cherchent à maintenir des performances sans tenir compte des capacités du patient ni de son endurance.
La « prévention » ne fait toujours pas partie des prévisions … médicales.
Et les prévisions actuelles pour la « déficience visuelle » sont bien les pathologies qui inquiètent les patients qui appréhendent de « devenir aveugle ».  DMLA, Glaucome, rétinopathie diabétique, rétinopathie pigmentaire, maladie de Usher, maladie de Leber, maladie de système endocrinienne,  cardiovasculaire, neurodégénérative sont aujourd’hui le lot de notre quotidien ophtalmologique.
Serions-nous dans un état de « post vision dégradée » par le mode de vie et l’environnement dans lesquels évoluent les patients et les professionnels pour en rester sur un simple « constat de non fonction visuelle » alors que les capacités adaptatives humaines cérébrales « cognitives » restent la source du mieux être du patient et de l’équipe de professionnels dans la prise en charge de ces visions extrêmes.
Le terme basse vision ou vision dégradée est une résultante génétique ou acquise d’un œil ou des yeux qui ne sont pas ou plus en capacité d’envoyer les signaux fonctionnels visuels aux zones cérébrales généralement dévolues ou développées pour la vision.
On peut construire sa vision mais on peut également la détruire par insuffisance ou trop de sollicitations visuelles en fonction de l’état général (Ecran, tablette, téléphone ordinateur mais aussi, sommeil insuffisant, alimentation négligée, temps trop compressé ou trop ralenti)
Par ailleurs les zones cérébrales non utilisées peuvent l’être par d’autre organes sensoriels, pas dans le cas où vous lisez ces lignes mais si je vous parle ou si un scanner vous lit et dit  ce qui est écrit si vous ne voyez pas : vous voyez ce que je veux dire par la représentation mentale ou le domaine du rêve et des prédispositions d’esprit.
N’écoutons nous pas mieux les yeux fermés ? n’y a-t-il pas « Interférence sensorielle » une vision dans tous les sens .. du terme.
Voyez-vous l’importance de la musicothérapie dans notre équipe et des différents professionnels porteur de cette dynamique de groupe.
Au niveau cérébral les capacités d’inductions existent malgré la déficience visuelle : la recherche  de l’autonomie est donc bien une recherche de la liberté de pensée pour aboutir à la réalisation concrète.
On retrouve le rôle du professionnel de l’Activité de la Vie Journalière ( AVJiste ) ou du professionnel instructeur en locomotion.
La composante négative du déficit visuel n’empêche pas de faire et peut servir de point départ à la composante positive de la mise en application d’autres modalités sensorielles et de vie
Le cerveau ne peut exister sans son tandem le corps, ni le corps sans le cerveau. Ce qui dans la cognition fait bien apparaitre les afférences ET les efférences cérébrales ET afférences ET efférences corporelles et sensorielles.
Faut-il attendre d’être déficient ou en défaillance pour apprendre l’autonomie : il semble plus judicieux de prévenir que guérir ou développer une « curieuse vision » qui n’est pas un défaut mais une nécessité pour appréhender son environnement et ne pas le subir et ainsi adapter au mieux le comportement humain à l’action et aux circonstances.
En résumé
Le rôle de l’équipe, ophtalmologiste en première ligne, en « vision extrême » est et sera  un accompagnement et une attention soutenue aux découvertes et à l’évolution « visuelle » et à la qualité de vie du patient.
Une communication empathique certes mais objective et mesurée au vécu du patient
- l’audit interne et externe du patient avec une approche médicale du patient
- conforme à la profession dans le respect du secret médical
- en tenant compte des analyses, des antécédents et du parcours de vie et de vue du patient.
- analyse attentives également (éviter la redondance) des différents examens anatomiques, examens biologiques et avis des médecins traitant généraliste et spécialiste qui suivent habituellement le patient.
- Une annonce de diagnostic, sans échéance verbales d’absolu, nécessite les précautions d’usage du bien être réciproque du patient et du soignant. Ce n’est qu’une étape dans le livre de l’histoire que le patient écrit, il doit être annoncé avec une humanité d’usage car un diagnostic peut en cacher un autre et de plus il n’est peut-être pas.
- il n’y a pas que des maladies rares car nous sommes tous des êtres vivants riches de leur différence même si nous sommes classés dans une espèce et maladie définie plus ou moins bien, les défaillances corporelles ou sensorielles peuvent n’être que temporaires.


2/ Rôle de l’ORTHOPTISTE

Sens prédominant, la vue nous fournit la majorité des informations nécessaires à l’interaction avec notre environnement, il est donc essentiel de prendre en charge la compensation d’un déficit visuel. L’orthoptiste formée en basse vision avec acquisition d’expériences auprès des patients et pratiques en équipe pluridisciplinaire analyse dans un premier temps les fonctions visuelles du patient

-          Par le champ visuel, les composantes spatiales

-          Par le bilan orthoptique, les pertes visuelles et les possibles à exploiter. 

                Le but est d’améliorer l’utilisation de la vision et ainsi favoriser une meilleure évolution du patient, utiliser les possibilités visuelles restantes si minimes soient-elles avec mise en place ou non d’une aide optique (cf opticien).

              Pour cela, le principal rôle de l’orthoptiste est de définir et de mettre en place des stratégies de potentialisation de la vision fonctionnelle encore présente :

•     Stratégies motrices : postures corporelles, positon de tête, (ex : pour assise fauteuil roulant), …

•     Stratégies oculomotrices : travail d’excentration du regard, de balayage ou d’exploration visuelle, …

•     Stratégies cognitives : travail sur la mémoire visuelle, la représentation mentale, ...

•     Stratégies sensorielles : adaptation des sens compensatoires, …

                ATTEINTES FONCTIONNELLES INVALIDANTES

-          Hémianopsies, Monophtalmies, malvoyance (acuité visuelle faible)

-          Apraxie visuo-spatiales, Aphasie avec déficit neurologique,

-          Dyspraxie visuelle (visuo-spatiale), dyslexie visuelle,

                                    PROJET DE SOINS

Il repose essentiellement sur des exercices :

•     Motricité conjuguée : saccades, poursuites, fixation, vergences

•     Exploration et attention visuelle

•     Localisation spatiale (orientation spatiales, construction, puzzle, coccimod)

•     Reconnaissance visuelle (reconnaissance d’objets isolés, par catégories, mêlés)

•     Coordination visuo-manuelle (piquage, pointage, graphisme, frostig, barrage, écriture)

Le but étant de développer des stratégies afin d’améliorer la lecture et l’écriture ; et également optimise l’orientation du regard et la localisation visuelle.

-          La rééducation et l’apprentissage des stratégies visuelles permettant un cheminement valorisant d’acquisition de compétences et d’endurance à l’action.

-          Le suivi à distance assurant l’évolution positive avec verbalisation des acquisitions et des envies qui se développent

-          Les patients valorisent beaucoup le travail de l’orthoptiste qui agit avec patience et le tact nécessaire à ne pas « saturer le cérébral » des patients.

3/ Rôle de l'OPTICIEN
L’opticien ayant eu une formation acquise ou par expériences des problèmes de malvoyance ou déficience visuelle
-        Evalue en collaboration avec l’orthoptiste et l’ophtalmologiste les performances visuelles du patient :  les 1/10 comme base de l’examen,  l’OMS retenant de la basse vision initialement les 3/10 du meilleur œil corrigé.
-        Essai d’aides visuelles ou de système optique pouvant améliore votre confort visuel quotidien et pouvant ainsi optimiser les performances d’acuité visuelle (Loupes, filtres télé agrandisseur etc.)
-        Accompagnement, une fois la consultation pluridisciplinaire Basse Vision terminée, les essais peuvent se prolonger soit au magasin d’optique voire au domicile du patient pour tenir compte du milieu dans lequel le patient évolue ? Ce qui peut être riche d’enseignement et de considération pour le patient et le professionnel pour aboutir au meilleur équipement individualisé et à l’acceptation de celui-ci.
-        Suivi et garantie de 3 Mois afin d’éviter une appréhension d’inadaptation et valoriser la confiance réciproque du patient au professionnel


4/ Rôle de la PSYCHOLOGUE
Lorsqu'un patient est vu en consultation pluriprofessionnel, il va pouvoir rencontrer un psychologue-psychothérapeute. Cette rencontre n'est pas une obligation, le patient restant libre de sa prise en charge. 
Pendant cette séance, le professionnel va déterminer avec le patient son bien-être moral. Lorsque vous ne vous sentez pas bien, cette séance va nous permettre de déterminer les raisons de votre mal-être et quels sont les axes que nous pourrons travailler en suivi psychologique. 
Il faut savoir que les causes sont multiples et singulières :
·accepter sa maladie
·extérioriser ses angoisses
·traiter d'une problématique conjugale et/ou familiale
·combattre l'anxiété
·le besoin de se confier
·mieux se comprendre et se découvrir...
Le but de cette séance est de vous aider à extérioriser ce que vous vivez afin de pouvoir vous offrir un accompagnement psychologique personnalisé.
Si le médecin vous prescrit un suivi psychologique, vous aurez donc le droit à cinq séances prise en charge par la Maison de Santé Revoir. Ses séances auront lieu à votre domicile ou en téléconsultation, selon vos préférences. Le rythme des rendez-vous sera fixé ensemble.
Les séances sont en individuelles. Nous pouvons proposer à votre entourage de participer à une séance selon votre problématique.
Un suivi psychologique, c'est avant tout un travail d'équipe entre vous et moi. Nous sommes là pour vous accompagner à comprendre votre mal-être et à aller mieux. 
Le psychologue-psychothérapeute est formé à l'écoute et au soutien. Nous vous aiderons à traverser une période difficile.
 
5/ Rôle de l’ERGOTHERAPEUTE
C’est un professionnel de santé exerçant dans les champs sanitaire, médico-social et social. Collaborant avec de nombreux professionnels (médecins, personnels paramédicaux, travailleurs sociaux, acteurs de l’enseignement, …), il est un intervenant incontournable dans le processus d’adaptation, de réadaptation et d’intégration sociale des personnes en situation de handicap.
Pour ce faire, il mène des actions de prévention pour prévenir et modifier les activités délétères pour la santé, et de rééducation et/ou de réadaptation pour assurer l’accès aux individus aux activités de vie quotidienne de façon indépendante, autonome, sécurisée et efficace. En effet, l'ergothérapie s'adresse à des personnes en situation de handicap dans le but de maintenir ou de développer leur potentiel d'indépendance et d'autonomie personnelle, sociale, scolaire ou professionnelle.
L’ergothérapie ne se focalise pas seulement sur la personne et ses troubles mais aussi sur l'impact de son environnement et de ses habitudes de vie. Pour les personnes présentant des troubles visuels, le travail de rééducation va permettre une évolution  :
-        Dans la précision des gestes quotidiens
-        Dans la prise de repères visuels ou tactiles
-        Développement des capacités de mémoire et de concentration
-        Sollicitations et optimisation des sens compensatoires (audition, odorat, proprioception)
 
Ces différents axes de rééducation ou réadaptation vont être travaillés selon les difficultés, besoins et demandes du patient au travers de situations concrètes faisant appel aux activités de vie quotidienne, telles que :
-        Toilette et soins personnels (rasage, maquillage, …)
-        Préparation ou prise des repas
-        Reconnaissance de l’argent
-        Entretien des vêtements (Pliage, repassage, couture, …)
-        Ecriture manuscrite (guide main, guide chèque, …)
-        Utilisation des outils de communication (téléphone, portable, ordinateur, tablette)
-        …*
Pour les personnes déficientes visuelles qui ont bénéficiées de l'accompagnement d'un ergothérapeute, pour des rééducations, conseils, adaptations ou installations, toujours en lien avec leur entourage et leur environnement ; notre objectif final est qu’elles puissent retrouver confiance en elles et le plaisir d’être indépendantes et autonomes dans leur vie de tous les jours. Mais également qu’elles utilisent au mieux toutes leurs capacités pour s’épanouir et retrouver leur place au sein de leur famille, dans leur travail, leurs loisirs, ...une certaine qualité de vie quand des envies apparaissent au quotidien et comment verbaliser et passer à l’action


6/ Rôle de l’INSTRUCTEUR EN LOCOMOTION 
La locomotion est pratiquée par un professionnel (Psychomotriciens, Educateurs spécialisés, Enseignants spécialisés, Professeurs d’EPS, Ergothérapeutes, Kinésithérapeutes) formés en locomotion et diplômés du Certificat d’Aptitude à l’Education et la Rééducation de la locomotion auprès des Personnes Déficientes Visuelles(CAERLDV).
Il mettra en œuvre un ensemble de techniques permettant de travailler l’autonomie, l’aisance et le confort  des personnes déficientes visuelles dans leurs déplacements, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Elle ne se résume pas à une simple technique de canne, comme on a trop souvent tendance à le croire. La canne n’est qu’un moyen pour détecter obstacles et dénivellations, ce qui n‘est pas une nécessité systématique pour tous les déficients visuels. Notons la technique de guide (comment se faire guider par un voyant), l’utilisation du potentiel sensoriel pour une meilleure compréhension et maîtrise de l’espace extérieur, l’orientation, la sécurité par rapport aux obstacles, les techniques de traversée, la prise des transports en commun, la potentialisation par les aides optiques. Ces différentes techniques sont importantes pour accéder à une autonomie dans les déplacements. Elles nécessitent évidemment des pré -requis psychomoteurs, intellectuels et psychoaffectifs.


7/ Rôle de la MUSICOTHERAPEUTE
Par l’approche musicale une composante auditive met en action des canaux cérébraux autres que des canaux optiques non fonctionnels. Ainsi une autre façon d’écouter et de s’écouter. La notion d’instruments et d’orchestre disperse plus facilement un attention ciblée sut ce qui ne va pas , ne voit pas.


8/ Rôle de la DIETETICIENNE

La diététicienne a pour mission principale de jouer un rôle de prévention auprès des patients, en leur apportant un bien-être physique et une meilleure qualité de vie. Elle les conseillera et les aidera à mettre en œuvre une hygiène de vie optimale et individualisée, en fonction de leur profil.

Elle réalise d’abord un "bilan vitalité" adaptés à chacun de ses consultants, en prenant en compte leurs habitudes alimentaires, leur mode de vie et leurs antécédents médicaux.

Elle peut ensuite établir des programmes personnalisés de remise en forme lors de ses consultations, en se basant sur des méthodes douces et naturelles. Elle pourra s’appuyer sur des exercices physiques, de respiration ou de relaxation.

La diététicienne ne pose pas de diagnostic, elle donne des recommandations pour une alimentation équilibrée, une bonne hygiène corporelle, une meilleure gestion du stress et de la qualité du sommeil…

Lors de ses consultations, elle définira également l’autonomie de la personne dans la cuisine pour lui donner des conseils personnalisés qui lui permettrons de développer le toucher, l’odorat et le gout (par la découverte de nouvelle épice par exemple)

Techniquement il sera possible de donner des "pistes et astuces" d’organisation en cuisine pour participer à l’élaboration des recettes avec l’aidant (repère de mesure, de pesée et de manipulation).

 

Le travail en équipe dans notre structure MSMS Revoir est la valorisation du savoir-faire de chaque professionnel au bénéfice de chaque patient qui sont tous différents, uniques et évolutifs.

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